jour 5 : de Leucade à Parga

 

 Petite journée aujourd'hui, entre Leucade et Parga. Notre premier arrêt sera à Prévéza ; n'oubliez pas qu'on peut y accéder au moyen d'un superbe tunnel très pratique. Petit jus d'orange dans un café situé face au port, à l'endroit où les petits patrons pécheurs vendent leurs produits. C'est précisément au moment où nous passons que la vente se déroule. Un très agréable moment sous le soleil. La vue sur la mer et sur le port sont très agréables ; la ville par contre est bruyante et pas très engageante. Attention, la circulation est assez difficile à Prévéza, beaucoup de voitures et de sens uniques. Il y a un grand parking pratique au bout du port (sur lequel beaucoup de places sont perdues parce que tout le monde se gare n'importe comment).

Ensuite il n' y a plus qu'à longer la mer pour arriver à Parga. Ce village est construit en escaliers entre la mer et les hauteurs, et dominé par une citadelle d'où l'on a un très beau point de vue sur la ville. La petite baie de Parga est superbe, avec une petite île et sa chapelle en son milieu (photo droite). Une belle promenade le long du port et des ruelles qui montent vers le centre du village. Il est agréable de s'y promener lorsqu'il y a peu de monde comme en ce mois d'avril ; par contre la présence de nombreuses boutiques de souvenirs montre qu'il doit y avoir affluence en été.

On prépare la saison à Parga, et c'est au doux son du compresseur et du marteau piqueur que nous passons le long de la mer : on est en train de poser de gros tuyaux dans la petite rue qui longe la mer, et la rue parallèle un peu au dessus est coupée et défoncée pour la même raison ; vous aurez des rues toutes neuves en été. On peut accéder au village soit par le bas (le port) soit par le haut.

Je dois vous avertir de la mésaventure qui m'est arrivée avec l'hôtel villa Koralli : repéré dans le GDR et grâce à son site web, j'avais demandé une réservation par mail. La réponse était que pour réserver je devais envoyer de l'argent soit en liquide par la poste, soit par chèques de voyage. Je répondis évidemment par mail qu'il n'en était pas question et la réponse fût que c'était malgré tout OK, ma réservation était faite, je paierais en liquide sur place (l'hôtel n'accepte pas les CB). Or, arrivé vers 15 h devant l'hôtel (tout neuf et tout beau) personne, malgré une audi A6 et un scooter garés dans la cour. personne ne répond non plus au téléphone que nous entendons sonner. Nous patientons agréablement aux terrasses des cafés de Parga, et c'est de là vers 17 h que suite à un nouvel appel téléphonique, quelqu'un me répond ; il ne parle que l'allemand ! ach Katastrophe, mon allemand est très loin. J'arrive à comprendre que l'hôtel est fermé, et qu'il sera ouvert demain ("morgen"). Impossible pour moi d'expliquer en allemand que j'avais une réservation. Fianlement nous trouverons une chambre à l'hôtel Paradise, qui est très bien. Mais si j'avais fait l'erreur de payer par avance, que serait-il passé ? J'aurais été bel et bien refait. Méfiance donc ...

La ballade dans la citadelle en fin d'après midi est très agréable, mais la montée des marches qui y ménent est redoutable ! Là-haut nous ferons le tour de la citadelle, qui offre des vues magnifiques sur la mer. Le bout du chemin de ronde est le repère de quelques jeunes qui essaieront de nous taxer (en anglais !) d'une cigarette, pas de chance : no smoking.

Pour ceux qui aiment les films de Philippe de Broca, sachez que c'est ici qu'a été tourné une partie de son film "on a volé la cuisse de Jupiter", et c'est en haut de la citadelle que Philippe Noiret rencontre Francis Perrin ; une autre partie du film a été tourné à Corfou.

 

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