septembre 2016 :  Sifnos

 

 Sifnos une petite île sans aéroport donc on y va depuis Milos en bateau. Pour l'aller avec le Artemis d'Hellenic seaways, pas cher (7,50 euros) mais très lent, d'autant qu'il fait un arrêt par Kimolos. En plus aujourd'hui (comme tous les jours ?) il est en retard d'une heure ce qui fait que le Andrias Kalves de Zante ferries, qui devait théoriquement arriver plus tard sera à Sifnos avant nous ! Pas de chance. Pour le retour un bateau beaucoup plus cher (15,60 euros) , beaucoup plus rapide (45 mn). Inconvénient de celui-ci on est aussi mal assis que dans un avion, impossible d'aller sur le pont et tout est encombré par des piles énormes de bagage. Personnellement je préfère être assis en pein vent et plein soleil sur le pont d'un bateau, même s'il est plus lent. L'ambiance était assurée par un groupe d'allemands au bar dès le matin et très en forme.

En ce mois de septembre Sifnos est très calme et c'est bien agréable. Nous avons emprunté quasiment toutes les routes goudronnées existantes, et avons laissé les pistes de côté. Sur recommandation du guide du routard nous avions retenu une voiture chez protomoto car rental, qui a deux bureaux à Kamarès. A recommander : comme prévu la voiture nous a été livrée à notre hôtel Nymfes à Kamarès, une chevrolet Spark prsque neuve pour 35 euros par jur (A Sifnos les locations de voiture sont très chères, c'est comme ça). Un très bon point : la voiture est donnée avec le plein et doit être rendu idem. Je n'ai jamais vu une location aussi décontractée: à la remise du véhicule je n'ai même pas signé le contrat qu'on m'a donné, pas d'empreinte de CB. J'ai payé un autre jour par CB et à la remise du véhicule le jour du départ, juste un coup d'oeil au niveau d'essence et c'est fini. Avce ce loueur la confiance règne, et en plus le personnel est sympa. Un bureau juste en face de l'embarcadère ferry, c'est pratique

Nous avons logé à l'hôtel Nymfes, à Kmares. Cette petite ville me semble un excellent choix pour séjourner, beaucoup plus calme que Apollonia et plutôt centrale. Une belle plage dont le fond descend très très lentement, à gauche près du port on a l'impression de marcher sur l'eau, quelques bons restaurants et en ce début septembre peu de monde, une atmosphère très calme et reposante. De l'autre côté de la baie, l'hôtel Nymfes est très bien, excellent accueil en anglais. Une belle chambre bien décorée (la 19, appelée amaltheia) avec balcon et vue mer superbe. Petit frigo, TV avec France 24, plus un lecteur de DVD et une mini chaine audio, armoire, coiffeuse, joliment décorée. Coin très calme. seul reproche : le receveur de douche est trop petit et pour les grands gabarits c'est peu pratique. Un bon petit déjeuner buffet avec du vrai jus d'orange tout frais, pris sur la terrasse à l'ombre à côté de la piscine. Un petit parking réservé 30 mètres plus loin. Personnel très aimable, en particulier la souriante patronne qui m'a encouragé à parler en grec, même si comme elle le dit dans les îles on parle très vite et on mange les mots.

Quels sont les points forts de Sifnos, à part les nombreux sentiers de randonnée que nous n'avons pas suivis. D'abord les parkings gratuits un peu partout au bord des plages; ce n'est pas le cas partout, dans certaines îles on matraque le touriste qui veut se baigner.

Au dessus de Kamarès il faut absolument aller au monastère de St Siméon, par une bonne route assez pentue. La vue de là haut (le monastère est inoccupé) est magnifique, en particulier sur la baie de Kamarès. Le plus beau paysage que j'ai vu sur l'île. Sur la photo ci-dessous on aperçoit l'hôtel Nymfes. De Kamares on peut voir sur le sommet des collines le monastère St Simeon ainsi que l'autre dont je ne connais pas le nom.

     

En continuant vers le nord on arrive à Cheronissos, un tout petit port très isolé dans un coin resté sauvage et un tout petit bout de plage. La ballade vaut le coup, même si le village est très isolé (bonne route pour y aller)

     

En revenant vers le sud on arrive au secteur d'Apollonia et Artémonas, secteur encombré où il y a le plus de monde, nous n'avons fait qu'y passer car le coin ne nous attirait pas.

Par contre en allant sur la côte est on arrive ensuite à Kastro qui est beaucoup plus intéressant. Un village perché dont la visite peut être fatigante au soleil. Des ruelles, deux restaurants, quelques cafés. Pour moi la ballade la plus intéressante est la rue qui suit la ville le long du front de mer. Pour y aller, si vous avez de la chance vous pourrez vous garer le plus près possible de l'arrêt de bus (là où il fait demi tour). A partir de cet arrêt montez par les escaliers entre les deux cafés, passez au dessus du café Dolci (très agréable, bons sièges, de l'ombre, musique de jazz de bon aloi, très aéré, jus d'orange à 4 euros et bons club sandwich). Voici la vue qu'on a depuis ce café.

 

Ensuite arrivé en haut prenez à droite; on passe devant un café très cubain et on continue. Jolie vue sur la mer, sur la fameuse église des 7 martyrs, et on peut faire le tour du village. Très peu de monde quand nous y sommes passés. A ce propos, alors que nous étions assis à regarder l'église des 7 martyrs en contrebas, un vieux papouss se pointe et me dit "alors on est bien assis là", je lui réponds que oui en effet, l'église est belle mais il y a au moins 100 marches; "non plus que ça, 150 (je n'ai pas vérifié), et en plus elle est fermée !" Et il me montre ses genoux et me dit qu'en plus ça fait mal. Je suis bien d'accord avec lui. Si vous êtes jeune descendez l'ecalier, sinon admirez d'en haut. Si vous aimez les chats vous en verrez surement une bande dont c'est le terrain de chasse. Le long de cette rue des remparts, des maisons en ruine et d'autres bien rénovées. Cette promenade m'a rappelé, en moins grandiose, le tour de Monemvassia.

  

Au sud de l'île quelques plages dont la plus grande Platis Gialos. Plusieurs parkings gratuits et en face de l'un des derniers parasols et sunbeds à 8 euros. Le fond descend très lentement, l'eau est très claire, parfait pour les enfants. Se baigner vers la gauche (que du sable) car à droite présence de gros galets, difficile de marcher. On entend pas mal de français sur cette plage et d'une manière générale l'île me semble bien fréquentée par les français. Platis Gialos est une petite station sans intérêt hormis sa belle plage et la baignade; vers la gauche des ateliers de poterie.

 

Pas très loin de Platis Gialos le monastère de Chryssopighi et la plage d'Apokofto. Joli monastère qui mérite une visite; au bout du monastère un grand bénitier, servait-il à bénir les navires ?A l'intérieur un bateau ex-voto. Juste à côté la petite plage d'Apokofto, très agréable (bon resto avec vue sur le monastère).

     

En remontant vers l'est, Faros un petit port très sympa dans un joli site avec un petit bout de plage.

 

Sur la côte ouest, Vathy . Le jour où nous y sommes allés est le seul où le temps était gris et nous avons même eu un peu de pluie que nous avons affrontée en restant dans l'eau; elle n'a d'ailleurs pas duré. A guache au bout de la plage, parasol et sunbeds à 10 euros, ce n'est pas donné. La plage rétrécit parfois jusqu'à disparaitre, comme en son milieu où l'eau vient lécher les maisons; pour faire le tour de la plage il va falloir vous mouiller ! Sur la droite un petit monastère et une deuxième plage, plus petite où on trouve un excellent resto, très connu des français (effet guide du routard).

 

 

 

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