octobre 2017 : Athènes

Ce mois est un des plus agréables pour visiter Athènes: beaucoup moins de monde qu'en Juin et une température idéale (la météo annonçait 24 degrés l'après midi et 19 le soir) . Nous avons profité de cette température douce pour grimper pour la première fois sur le mont Lycabette, plus haut sommet d'Athènes. Déja en partant de Vassilis Sofias il y a pas mal d'escaliers à grimper; en Octobre ça va mais en été ... Et puis nous avons fini la grimpettte avec le funiculaire souterrain (coût AR = 7,50 euros). Le trajet est très rapide mais les départs se font toutes les 30 mn. Je me pose la question : comment font-ils en été ? avec une telle fréquence on doit jouer des coudes pour grimper ou descendre. Pourquoi un rythme si peu élevé ? La visite vaut vraiment le coup ou le coût car la vue est superbe, à 360 degrés sur Athènes; on voit le Pirée au loin et bien sur l'acropole avec le stade de marbre pas loin, et de l'autre côté la partie qu'on ne voit pas du haut de Philopappou puisqu'elle est cachée par le Lycabette. Un peu de monde en haut mais ça reste raisonnable; par contre en plein été je déconseille la visite car on doit se marcher sur les pieds.

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A propos de ballade à Athènes, si vous traversez Amalias pour aller du côté du palais il vous faudra marcher très vite car le flot des voitures ne s'arrête que peu de temps pour laisser passer les piétons. Et en continuant sur Vassilis Sofias on respire à plein poumons le bon air pollué par les voitures qui passent sans arrêt pour aller vers Syndagma. Si vous revenez d'un séjour sur une île perdue voila une transition très brutale; oi qui habite dans une petite ville, j'ai nettement senti la différence.

Autre visite (déja faite en ... 2001). Un musée superbe où les objets sont particulièrement bien mis en valeur; éclairage soigné, couleurs choisies. Les explications en anglais sont très fournies, mais si on ne parle que le français il faut se munir d'un guide papier. Peu de monde, quelques groupes d'élèves avec leur maitresse, donc des conditions idéales. Une viste que je recommande, 4 étages avec au 1er les fameuses statuettes cycladiques

       

au troisième une expositions sur Chypre et au 4ème une mise en scène de la vie dans l'antiquité avec objets intégrés à des photos tirées d'un film qui passe en boucle. Egalement des tables interactives pour éclairer les trajets par bateaux (mais en anglais seulement). Quelques promenades dans les rues. A Ermou toujours beaucoup de monde et un énorme temple de la fringue de marque (Attiki sur Venizelos) sur 6 étages près de Syndagma. Quand on s'éloigne des centres touristiques on voit apparaître la misére et par exemple deux SDF étaient tout près de notre hôtel Amazon; la crise frappe durement une partie de la population, mais comme partout ailleurs les autres continuent de remplir les cafés et les restaurants. Exemple avec le Tzitzigas ki o mermygas, situé rue Mitropoleos tout près de l'hôtel. Du monde tous les jours, à 20 h plus une table libre, et il s'agit en majorité de grecs plus que de touristes. Je déconseille fortement de descendre la rue Aristophane, qui va de la rue Menandrou, où nous avions fait un excellent repas à la taverne Klimataria, vers Psiri et la place Iroon. Toutes les façades des magasins sont fermées et tagguées de haut en bas, une forte odeur d'urine et des épaves humaines. Curieusement la place forme une frontière à partir de laquelle on retrouve restaurants, bars et touristes.

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