Pour aller de Delphes vers Olympie c'est d'abord la descente vers la mer et déja ces oliviers omniprésents qui nous avaient frappés lors de notre premier voyage. Ensuite on peut éviter depuis quelques années la traversée de Naupacte grâce à une rocade; si vous n'avez pas à vous arrêter à Naupacte faites le détour, la (petite) ville est difficile à traverser en voiture. Puis c'est la traversée sur le superbe pont construit à l'occasion des JO; la traversée coûte cher mais l'ouvrage est superbe. Le trajet de Delphes à Olympie durera 3h si vous roulez vite, 3h30 sinon.
Nous avons séjourné à Olympie dans un hôtel bien situé (le Pelops), dans une petite rue tranquille mais assez proche du site pour faire la visite à pied. Intrigués par les photos dans la salle à manger, le réceptionniste (fls du patron) nous explique que son père a porté la flamme olympique à Tokyo et Mexico (je vous laisse chercher les dates), tandis que son frère l'a fait pour les jeux d'Athènes. Quant à lui, suite à ma demande il me dit attendre Londres.
Le site d'Olympie est très ruiné mais vaut quand même le détour; des panneaux explicatifs assez clairs mais ... en anglais ou en allemand, on n'est plus à Delphes. Si vous ne pratiquez pas ces langues ayez un bon guide papier pour la visite. Et puis bien sur le stade avec son tunnel d'entrée, sur lequel des tas de visiteurs viennent faire un petit sprint. Cette année il y avait tout un groupe de jeunes français qui ont fait la course, avec leur prof pour starter; certains se sont d'ailleurs donnés à fond, bien du mérite ces jeunes ... Sur la maquette en haut, visible au musée, l'entrée du stade est en ahut à droite, la maison au centre et à gauche le célèbre "atelier de Phidias".
La ville d'Olympie est comme Delphes consacrée au torisme et n'a guère d'intérêt : les mêmes souvenirs qu'ailleurs.
Par contre le musée est très intéressant et situé juste à côté du site. Et bien entendu vous irez voir l'Hermes de Praxitèle, que pour une fois vous pourre aussi voir de dos, ci-dessous