juillet 2010 en Crète : aller et retour

 

Aucune difficulté particulière pour partir avec Olympic au départ de Roissy puis de Athènes avec Aegean, pas de retard particulier et repas à bord assez correct. Par contre au retour nous tombons en pleine grève du zèle des contrôleurs aériens grecs ! Cela provoquera 3h30 de retard pour notre décollage de Héraklion et encore 2h au départ d'Athènes. A Athènes l'attente s'est déroulée assez confortablement (places assises, température fraîche) bercée par les annonces régulières en grec et anglais informant qu'il y a du retard pour le vol et que nous aurons plus de détail à xx heures. A ce propos si vous ne parlez que le français vous risquez de vous angoisser. A Heraklion par contre circonstances difficiles, le petit aéroport est bondé, autant de gens debout que de places assises et au bout d'un moment plein de gens assis ou couchés par terre; la clim non adaptée pour cette population peine à maintenir une température correcte. Lorsque enfin on nous fait entrer dans un bus surchauffé pour gagner l'avion on se dit que tout va bien mais arrivés en bas de l'avion il nous faudra attendre encore 5 ou 10 mn debout et serrés dans le bus sans clim pour pouvoir enfin pénétrer dans l'avion. Quel bonheur d'avoir une clim à fond dans l'avion qui nous donne enfin de la fraîcheur. Et on aura double rafraichissement au lieu d'un ! Et tant pis si on attend encore un qurt d'heure avant le décollage du moment qu'il fait frais.

Il faut noter qu'il n'y aura aucun mouvement de colère ou d'énervement dans les deux aéroports malgré la longue attente; les gens sont habitués ou prennent leur mal en patience à cause des vacances ?

 Pour avoir une première nuit proche de l'aéroport nous avions encore choisi l'hôtel Dioskouroi à Aghia Pelagia à environ 20/25 mn de l'aéroport; nous étions attendus par le sympathique Yorgos (qui parle anglais) et sa maman (en grec uniquement). Un hôtel à recommander pour son accueil chaleureux. Et pour le petit déjeuner il y a du gâteau fait par maman ! Yorgos qui a un tour de taille confortable nous explique que c'est à cause des gâteaux de sa mère qu'il ne peut réussir un régime. Il a comme les autres petits hôteliers des problèmes de fréquentation et il me demande comment la situation en Grèce est présentée par les médias, car les touristes s'affolent alors qu'en Crète le seul point négatif de la crise est l'augmentation de l'essence passée à 1,60 euro. Pour donner une idée du travail en Grèce, Yorgos est donc hôtelier (avec sa mère qui l'assiste) mais tient également un supermarket à 100 mètres et en période scolaire il est prof de langue grecque ! trois métiers en un, qui dit mieux. Au cours du voyage nous remarquerons aussi que malgré la crise il n'y a aucun changement dans la facturation chez les petits hôteliers POUR LES TOURISTES : paiement en cash directement dans la poche du patron et pas de facture; les grecs eux exigent une facture, indispensable pour leurs impôts (merci pour l'info, Caroline). C'est pour cela qu'à ma grande surprise la station service où j'allais en Crète distribuait systématiquement une facturette.

 

 

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