ça sent la fin des vacances ! Comme le trajet est un peu long de Kastraki à l'aèroport, nous avons décidé de faire une halte sur le parcours et pourquoi pas sur l'île d'Eubée dans sa capitale Halkida. Nous verrons plus tard pourquoi nous passerons finalement la nuit à Thèbes.
La route qui mène de Kastraki à Trikala, puis Lamia est à mon avis la plus dangereuse de Grèce. Imaginez deux voies séparées par une ligne discontinue, et à droite de chacune de ces deux voies deux autres séparées de la première par une ligne continue. En France on aurait fait l'inverse mais pas ici et la "bande d'arrêt d'urgence" est en fait la voie de droite réservée aux véhicules plus lents ; quand on va être doublé on se déporte donc sur cette voie de droite, et le problème c'est qu'on peut aussi dépasser la ligne discontinue. Nous verrons sur cette route trois véhicules de front : une voiture dépassant une autre, elle-même dépassée par une moto.
La conduite est très stressante sur cette fausse deux fois deux voies et je vous mets en garde car la plupart des conducteurs roulent vraiment n'importe comment.
Nous passerons rapidement devant le monument du défilé des thermopyles, qui ne vaut pas la peine que l'on s'y arrête. Nous arrivons pour déjeuner à Kamena Vourla, où nous avions passé la nuit en 2000. La ville moderne en bord de mer est envahie par les touristes grecs (on est samedi) et les cafés le long de la mer sont remplis ; nous préférerons nous arrêter dans le village après le front de mer, qui est plus calme. Puis direction Eubée.
Dès que nous quittons la grande route pour tourner à gauche vers Halkida, la circulation devient plus importante, d'autant que la route se rétrécit. Nous arrivons à Halkida en passant sur le nouveau pont (superbe) et il y a de plus en plus de monde. Pour finir nous allons tourner un moment pour chercher un hôtel, mais le bord de mer est envahi ; les rues parallèles sont pleines de voiture et impossible de se garer. Je vois le panneau d'un parking d'hôtel, j'y fonce : c'est un minuscule parking souterrain bondé et impossible de faire demi-tour ; le retour en marche arrière en coupant une circulation ininterrompue est périlleux. Pour finir, passer la nuit dans une ville envahie, où il est difficile de se garer, et où nous n'avons pas vu d'hôtel nous parait trop stressant et nous décidons de repartir sur nos pas pour aller à Thèbes.
A Thèbes c'est une autre histoire, petite ville en pleine campagne dotée de deux hôtels situés l'un en face de l'autre, dont l'un est déja complet lorsque nous allons nous renseigner ; heureusement l'autre a encore des chambres. En ce samedi Thèbes est envahie de gens qui se promènent et passent le temps dans l'un des innombrables cafés qui longent la rue piètonne au centre de la petite ville. Ce jour là une concentration de motards nous vaut une exposition de Harley Davidson et de motards type Hell's angels avec toute la panoplie, cuir, bagues, tatouages ... Dans la soirée il y aura de plus en plus de monde aux terrasses des cafés, toute la ville est là. Beaucoup d'animation dans cette petite ville. Nous dinerons dans une taverne très sympathique avec vue sur les agneaux qui rôtissent où nous seront les seuls touristes.
Le lendemain matin notre voisin de chambre nous réveillera très très tôt, après être rentré très tard ; quelle santé !
Le trajet vers l'aèroport d'athènes est tranquille, mais la route mériterait d'être refaite à neuf : beaucoup de trous et de bosses pour une route à grande circulation ; les jeux olympiques n'ont pas amené d'amélioration car ce trajet ne sera guère emprunté par les visiteurs. Pour trouver l'aèroport suivre les petits dessins représentant un avion et les panneaux marqués Eleftherios Venizelos ; vraiment aucune difficulté, on passe à l'extérieur d'Athènes et on gagne l'aéroport très facilement. Nous arriverons très en avance à l'aéroport, ce qui nous permettra de faire quelques achats. L'avion partira à l'heure pile ! c'est un événement, bravo Air France et l'aéroport.
Et c'est le retour ...