mai 2016 : nuit à Diakofto

 

 

Départ pour Diakofto en suivant l'autoroute, malheureusement en travaux (perpétuels ?) . La route est extrêment dangereuse en ce moment: à cause des travaux la circulation dans chaque sens est très souvent limitée à une voie, l'axe médian étant matérialisé par des milliers de cônes de signalisation. Parfois on a deux petites voies dans chaque sens en prenant sur la "bande d'arrêt d'urgence". La vitesse est limitée mais personne, absolument personne ne la respecte. Donc on est obligé de faire comme tout le monde sous peine de créer une émeute ou un accident. Donc au moins tant que ces travaux seront en cours, la curculation est délicate, il peut être intéressant de passer par la vieille route et la côte pour ceux qui ont peur en voiture.

Si nous voulions passer par Diakofto c'était pour emprunter le chemin de fer à crémaillère qui relie Diakofto à Kalavrita (odhodotos en grec). Nous allons donc directement à Diakofto en espérant prendre le trajet aller-retour de l'après midi (vu sur le site INTERNET avant de partir). Heureuse surprise : du fait qu'on est aujourd'hui le mardi qui suit Pâques, les enfants sont en vacances et on a droit aux horaires dominicaux et donc nous pouvons prendre le train de 12h33. Il est complet (toutes les places sont numérotées, on est assuré d'avoir une place assise). Gros inconvénient de ce train : l'espace entre les banquettes est très étroit et mes genoux touchent presque la banquette en face (pire encore que les vieilles michelines pour les anciens qui ont connu ces trains antiques). Donc il faut glisser ses jambes et ses pieds habilement avec le voisin d'en face pendant tout le trajet. Paysages très beaux pendant la partie du trajet qui suit les gorges du Vouraikos jusqu'à kato Zaklorou, ensuite c'est plus banal. Le train rentre ses dents à Triklia lorsque la pente le permet. Un voyage intéressant, qui permet de voir de superbes paysages (la route ne le permet pas). malheureusement le temps n'est pas au beau et nous aurons quelques gouttes de pluie à Kalavrita. Le retour se fait quleques temps après l'arrivée et permet de flaner un peu dans Kalavrita qui est assez voire très touristique, je ne m'en souvenais pas ainsi; beaucoup de boutiques de souvenirs et évidemment on va voir l'horlloge de l'église arrêtée à l'heure du massacre pendant la guerre. Ci dessous l'antique locomotive (française monsieur !) à Diakofto et Kalavrita

 

Le soir le temps est encore maussade et il fait frais au point que nous écourtons la promenade. L'hôtel retenu est le Chris Paul que nous avions fréquenté en ... 1999, "perassan ta chronia".

 

Retour à mai 2016