les météores en mai 2018

 De Delphes à Kalambaka un peu plus de 3h grâce à la nouvelle autoroute (limitée à 110 puis à 120) de Lamia jusqu'à Trikala (dernière sortie provisoirement et deux péages à 3 et 2 euros). Au départ de Amfissa à Lamia très belle grande route très sinueuse. Arrivés à Kalambaka nous déjeunons à Meteora juste en face de la place où s'arrêtent les autocars. Beaucoup de bruit, de monde et de circulation mais on mange bien. Quel contraste avec Doupiani House à Kastraki où nous dormirons: calme, vue sur la chapelle St Georges et ici seuls les moineaux font du bruit ! L'hôtel s'est nettement agrandi et a embauché du personnel. Montée en gamme dans la réception et le confort. Ce n'est plus le patron qui sert le petit déjeuner ni la patronne qui est à la réception. Maintenant on les voit le soir prendre le frais sur la terrasse mais ils se reposent. Très bel hôtel, de bon confort que je recommande (chambre 31 avec une très belle vue). Ci-dessous un aperçu de la vue depuis notre chambre avec un gros plan sur la chapelle St Georges et une vue sur notre hôtel, depuis Varlaam

   

 

Le lundi 21 pluie le matin qui cesse à 10h, le temps sera ensuite très agréable pour visiter les monastères, pas trop chaud. Entrée dans chacun d'eux : 3 euros.

Voyons les monastères dans l'ordre où ils se présentent en venant de kastraki:

Saint Nicolas Anapavssas : Il est petit et pour cette raison les gros autocars ne débarquent pas ici 40 ou 50 voyageurs. C'est donc un bon endroit pour les voyageurs isolés. Attention la montée est assez raide, mais sur de bons escaliers. Dans la toute petite chapelle je remarque encore la particularité des fresques : tous les personnages qui ont la même attitude ont exactement la même figure. Ainsi tous ceux qui regardent à droite sont des clones, de même pour ceux tournés vers la gauche . On voit même un clone chauve d'un chevelu. De la terrasse du monastère on a une vue superbe sur les alentours, en particulier sur Roussanou; sur un piton en face on distingue les ruines d'une construction, ancien monastère ? A Roussanou on peut voir un document représentant tous les monastères aux temps anciens, il y en avait bien plus.

 

Roussanou: environ 200 marches à monter , entrecoupées de portions de plat, montée assez facile finalement. Mais le monastère est petit et un seul autocar remplit la petite église, il faut attendre la sortie du groupe. Donc si vous voyez deux autocars garés en bas, passez votre chemin, vous ne pourrez rien visiter à l'intérieur. Lorsque nous arrivons fort heureusement tout un groupe sort en empruntant le petit pont et ensuite on peut se risquer à entrer. Attendez d'être peu nombreux pour entrer dans l'église, les fresques sont très explicites, les saints sont pendus, bouillis, grillés, décapités, coupés en morceaux, lardés de flèches, battus ...

Grand météore : Grand météore = grande déception. Arrivés vers 9h45 au parking, nous comptons une douzaine d'autocars arrêtés. On voit une file ininterrompue de gens qui montent l'escalier vers le monastère. Dans ces conditions aucun intérêt pour la visite. Nous ré-essaierons vers 12h en espérant que tout le monde sera parti manger, mais à 12 h encore beaucoup de monde et ce sera la même chose en début d'après midi. Donc pas de visite du plus grand des monastères. L'affluence a énormément grandi depuis notre dernière visite et ça devient problèmatique, c'est comment en période de forte affluence ? On remarque maintenant beaucoup de visiteurs russes ou des pays orthodoxes, qui n'étaient pas là il y a 10 ans.

Varlaam : Nous pourrons par contre visiter Varlaam vers 14h, la foule s'est dissipée; la montée n'est pas trop fatigante par les escaliers. Evidemment un coup d'oeil sur l'enorme barrique et sur les anciens treuil et filet

 

Agia Triada: c'est celui qui est isolé en haut d'un pic; de loin on ne voit pas comment on peut y accéder. Il y a d'abord un chemin assez long qui descend au pied du monastère (et donc il remonte au retour) puis un escalier très raide. Alors comme on l'a déja visité et qu'on est un peu fatigué on se dispense de la grimpette pour reposer nos vieilles jambes.

Saint Stéphane : c'est le seul qui soit facilement accessible (pas d'escalier à monter), mais de ce fait il peut y avoir du monde; ici aussi guettez le moment où il n'y a pas plus d'un autocar stationné. Dans le musée des documents des 14è et 15è siècle

Bilan de la visite des monastères: trop d'affluence, il faut se glisser en dehors des groupes de 40 ou 50 et même sur le parcours aux arrêts stratégiques il y a du monde. Le soir après 17h est un bon moment pour faire le tour et examiner le paysage au calme, car celui-ci reste grandiose et unique.

Pour une pause déjeuner allez au "nid d'aigles", bien indiqué sur la route en prenant à gauche sur la route de St Stéphane. C'est dans un coin très isolé où les cars ne vont pas. Lors de notre passage pas un touriste à part nous, que des grecs. On s'en aperçoit dès l'entrée au volume sonore des conversations; les familles grecques discutent comme toujours très très fort. Une salle sympa avec cheminée comme on en a vu en Epire dans les montagnes. Là vous aurez une chance de manger parmi les grecs, à Kalambaka c'est parmi 10 nationalités différentes.

    

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