septembre 2015 : Agios Nikolaos

 

Comme prévu un employé de "Kissamos rent a car" est à l'hôtel à 10 h pour nous donner la Hyundaï Atos (état correct, 55 000 kms). Pas trop difficile de circuler et de sortir de Heraklion. Puis départ vers l'Est et la première étape sera une plage car il fait très beau. Il était prévu à l'origine d'aller voir le site de Malia, mais il fait trop chaud pour ça et donc après la traversée de la ville de Malia (qui n'a aucun intérêt en elle même), direction le site pour prendre la direction de la plage toute proche. Jolie plage de sable fin, avec transats et parasols bien sur mais il reste de la place. Pas trop encombrée ce 17 septembre et quelques vagues pas dangereuses. On peut se garer le long de la route. Elle doit être assez connue (envahie en août ? ) et on verra arriver un marchand de beignets comme en France. Baignade très agréable et on passe du temps sur cette première plage, et surtout dans l'eau.

Ensuite direction du plateau de Lassithi. Nous suivons les conseils du GDR en prenant la route recommandée. C'est une très bonne idée car non seulement le paysage est agréable mais la route est neuve et large. Une curiosité géologique ce plateau (il parait que ça s'appelle un polje) : situé à 800m d'altitude, entouré de montagnes et garni des célèbres éoliennes qui servaient à l'irrigation, maintenant en ruines pour celles qui restent. On peut facilement faire le tour du plateau en voiture. Belle vue à l'entrée du plateau, avec de vieux moulins en sentinelle; un grand parking pour admirer et photographier le paysage mais attention à l'énorme attrape touristes qui s'y trouve (café, restaurant et je ne sais quelle attraction bidon).

 Si on va sur le plateau de Lassithi je recommande la pause déjeuner à Tzermiado au restaurant Kronio, très vanté dans le GDR et ailleurs mais à juste titre. Accueil génial du patron qui a épousé une française et qui parle maintenant un français excellent, qui lui permet de blaguer même en français. Par exemple comme je lui dis que nous somems venus dans son restaurant en ... 2006 (perasan ta chronia) il s'adresse à mon épouse pour lui dire "je m'en souviens, vous n'avez pas changé". On va donc dans ce resto non seulement pour manger (nous avons pris l'assortiment de 18 meze pour 2, très copieux), pour boire (vin doux offert en apéro et bien entendu le raki coule à flots) mais aussi pour prendre le temps. Ainsi à deux pas un papi somnolait à l'ombre devant sa maison et plus loin une mamie discutait avec ses copines. Nous sommes arrivés assez tard et il ne restait qu'une table de 8 français très sympatiques, nous et une table de grecs. Le patron allait de l'une à l'autre pour blaguer, trinquer, nous inciter à finir les plats. Il nous a dit qu'il avait reçu en début de service un groupe d'américains imprévu; il ne veut plus en recevoir ! Ces gens là ne savent pas manger, ils commencent par du yaourt puis ... "On ne vient pas ici pour manger comme des animaux mais pour prendre le temps ! ". Et le temps on l'a pris, comme les autres français, avec quelques tournées de raki (le patron vient trinquer avec nous mais il ne prend que des mini-doses sinon il ne tiendrait pas). Il nous a raconté que cette année ils avaient eu de la neige en avril (en hiver ils en ont toujours mais là c'était imprévu); et la crise en Crète ? Oui elle existe mais elle est moins sensible qu'ailleurs grâce aux gentils touristes. Bien entendu le passage dans ce resto doit être beaucoup moins agréable en plein été car les cars de tourisme circulent sur le plateau et déversent les hordes du tourisme de masse. Ce 17 septembre il y en avait peu heureusement qui circulaient à grand peine dans les petites rues du village.

Direction ensuite Agios Nikolaos. Nous avons pris une route avec travaux et quelques gros trous (dont un impossible à éviter et qui nous a fait peur) nettement moins bonne qu'à l'aller. L'hôtel choisi était le Lato, situé un peu en dehors de la ville. Une belle piscine qui fait que certains clients passent la journée à côté de celle-ci et viennent installer leur serviette dès le petit déjeuner. Aller à Agios Nikolaos pour rester à côté de la piscine ... bon chacun fait comme il veut. De l'hôtel on va très facilement en ville en suivant la mer et si on accepte de marcher un peu on peut se garer sur les parkings le long de celle-ci; il faudra effectivement marcher un peu car il y a plus de monde que prévu et on doit donc se garer loin du centre. Comme remarqué les années précédentes les russes ont débarqué et les boutiques de fourrure, les inscriptions en cyrillique et les conversations entendues le prouvent. Même avec un peu de monde il est agréable de boire un verre sur une terrasse en face du lac et les serveurs nous ont paru particulièrement aimables. Cette ville a deux facettes : située dans un très beau cadre avec le magnifique petit lac mais très touristique avec en particulier les deux rues parallèles qui montent à partir du port et leurs boutiques diverses. Suivant la période et la fréquentation on aura donc certainement des avis différents. Pour moi à cette période cela reste très supportable. Le deuxième jour animation à côté du lac, meeting de nouvelle démocratie pour les élections toutes proches.

Le lendemain après le petit déj pris sur la terrasse comme il fait toujours très beau direction ... la mer. On passe par Elounda (toujours du monde et pas agréable) pour aller jusqu'à Plaka où nous irons nous baigner sur la plage de galets. Coût de deux transats et d'un parasol: 7 euros. Une eau très transparente et peu agitée mais les gros galets font vraiment très mal aux pieds, sont glissants et je recommande des chaussures pour ceux qui envisagent un séjour ici.

 

Pour ce qui est de la fréquentation c'est entre avril et juillet (voir les commentaires lors des précédents passages) et s'il y avait quelques touristes pour aller à Spinalonga sur les deux petits bateaux qui font la navette, par contre sur la plage il n'y avait pas foule. Il ne faut pas hésiter à continuer sur la route au delà du parking vers Vrouchas, la route qui monte offre de superbes points de vue sur Plaka et Spinalonga.

 

Par contre si on va de l'autre côté de l'île la côte est moins belle; beaucoup plus sauvage et moins fréquentée certes mais à mon avis à juste titre. Nous avons fait une quinzaine de kms de l'autre côté pour voir quelques villages classiques aux rues étroites et ce bord de mer. On peut se dispenser de cette promenade. Ci-dessous vue de la côte vers Vlihadia.

 

 

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