Athènes en avril 2007 

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Nous avons donc passé quelques jours à Athènes pour nous y promener tranquillement. Nous avons retenu l'hôtel Amaryliss Inn pour son rapport qualité prix (59 euros pour deux avec petits déj) mais il faut dire que les abords et particulièrement le croisement de la rue Menandrou et de la rue Sofokleous peuvent inquièter par la foule impressionnante de personnes d'origine indienne ou de ce secteur du globe qui s'y pressent, en particulier le samedi et le dimanche après midi. ; que des hommes bien entendu qui discutent ou font du business ... Ce samedi après midi le croisement était quasiment désert, bizarre ? Non simplement quelques voitures de police étaient là pour éloigner temporairement les passants (contrôle de papiers ?). Et malheureusement on peut y croiser quelques épaves humaines victimes de la drogue. Je ne recommandrais pas cet hôtel aux femmes seules pour cette raison, elles pourraient se sentir déplacées dans cet environnement.

Nous avons été reconnaître deux hôtels figurant dans la dernière édition du GDR (pas les précédentes) et avons demandé à voir une chambre : d'abord le PHAEDRA dans Plaka, tout près de l' ADAMS ; il est très correct au prix de 70 euros sans petit déjeuner et 80 avec (pour deux). Au niveau prix c'est beaucoup plus cher que l' Amaryliss Inn mais l'environnement est beaucoup plus calme. Ensuite le THEOXENIA tout près d' Omonia qui nous a fait très bonne impression à 58 euros sans petit déj ; je pense que c'est celui-ci que nous retiendrons la prochaine fois à cuse de son prix.

Dans les rues de Plaka nous avons suivi le jeu de course poursuite entre la police en scooter et les revendeurs africains de babioles et autres CD ou DVD pirates ; dès que la police se pointe c'est la débandade, jusqu'à ce que les revendeurs se réinstallent en attendant le prochain passage de la patrouille. Dans PLAKA si vous cherchez une bijouterie nous vous recommandons AGORA ETHNIC près de l'église Metropole dans la rue Pandrossou. La patronne est très sympathique et parle parfaitement le français.

Nous avons fait un nouveau tour par le musée archéologique où les fresques de Santorin étaient visibles ; la collection de vases et d'amphore du premier étage est impressionnante. La boutique du musée était par contre fermée jusqu'à nouvel ordre pour rénovation (pas de date d'ouverture indiquée). Assez amusant de voir les nombreuses classes de jeunes grecs en classe de découverte dans le musée.

Un autre tour par le musée numismatique de la rue Venizelou qui vous passionnera si vous avez un intérêt quelconque dans les vieilles monnaies ; tout est très bien expliqué grâce à un guide audio en français (compris dans le prix de la visite). de plus la maison dans laquelle il est situé (celle du fameux Schliemann) est elle-même très particulière ; vous admirerez les décorations et peintures .

Nous avons été pour la première fois sur la colline de Philoppapos ; en fait c'est un endroit qu'il ne faut surtout pas manquer ! Le monument lui-même est assez ruiné et n'a pas d'intérêt mais la vue sur Athènes en général et l'acropole est magnifique et se prolonge jusqu'à la mer. On découvre bien les quelques trouées vertes au milieu d'une mer d'immeubles. En plus les alentours sont plein d'arbres et la montée en est grandement facilitée. En été allez vous rafraîchir sous les arbres même si vous n'avez pas le courage de monter (ce n'est pas très haut en fait : 147 mètres). Quand on en redescend on peut passer par la petite chapelle de Agios Dimitrios Lombardiaris (photo de gauche) très curieuse par l'emploi du bois pour sa construction ; elle est située sur la très belle promenade piètonne aménagée pour les jeux olympiques. Nous sommes montés aussi sur l'aréopage (accès gratuit en face de l'acropole) ; les vieilles pierres glissent vraiment, il faut faire très attention et monter par l'escalier de métal. Belle vue également sur Athènes ... et sur les japonais qui se prennent en photo.

   

Une petite vue de l'église d'Agia Dynami , vieille église qui a été réhabilitée et qui est surplombée par un immeuble qui a poussé au-dessus ; en Grece on ne détruit pas les églises pour faire pousser un immeuble.

 

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