De très belles plages, de sable ou de galets, de dimension variées. De très beaux paysages, y compris de montagne (si si ça grimpe jusqu'à 1600 m). Une côte qui offre les plus belles variantes de bleu que j'ai vues jusqu'à présent. Un peu de monde en juillet, mais ça reste supportable si on compare à la côte d'azur par exemple à condition de choisir ses coins. En particulier début juillet on a encore de la place. Bien entendu il est préférable d'y aller en juin ou en septembre, mais je n'ai pas le choix.. Comme d'habitude nous avons acheté le guide des éditions Toubis (en français) qu'on trouve partout et qui offre davantage de détails que le GDR (déja bien détaillé sur cette île) ainsi que des propositions d'itinéraires et pas mal de photos (certaines assez anciennes).
Au cas où vous ne le sauriez pas, c'est ici qu'a été tourné en 2000 le film "capitaine Corelli" avec Nicolas Cage et Pénélope Cruz. Ici on s'en souvient et particulièrement à Sami et Agia Efimia où l'équipe avait établi ses quartiers. On reconnait bien dans le film certaines rues de Sami, en particulier le secteur de l'hôtel Kastro où des scènes de bataille ont été tournées. Le livre est parait-il très connu en Grande Bretagen, c'est peut être pour celà qu'on voit beaucoup d'anglais ; le film n'a fait qu'ajouter à la renommée des lieux.
Faisons le tour de l'île :
A
POROS nous avons séjourné à l'hôtel
OCEANIS qui est pour moi le meilleur rapport qualité prix de
l'île ; nous y avions une magnifique vue de la baie de POROS,
qui était peu envahie en ce début juillet. En plus pour
les paresseux l'hôtel a une superbe piscine et juste en dessous
il y a une très bonne taverne appelée "sunset" (devinez
pourquoi ?). La plage de POROS (gros galets) n'est pas terrible et il
est préférable d'aller plus vers le sud pour trouver de
belles plages. Les vues à droite et à gauche ont
été prises depuis le balcon de notre chambre ;
ça donne envie non ?
La première plage qui se présente est
celle de SKALA (photo de gauche) : très grande plage de sable
et galets ; il y a du monde mais la plage est tellement grande qu'on
peut trouver de la place, principalement à l'écart du
coin le plus fréquenté qui est vers l'ouest. On trouve
ensuite près de RATZAKI la plage de KAMINIA (indiquée
par un panneau) à l'accès par une route étroite
et à forte pente (photo de droite). C'est notre plage
préférée dans le coin ! Sable très fin,
grande, elle descend très lentement et est donc idéale
pour les enfants, moins de monde qu'à SKALA. Nous avons pu
nous baigner au milieu d'un banc de gros poissons par un mètre
de fond, pas du tout effrayés par notre
présence.
On trouve ensuite KATO KATELIOS (à gauche) ,
village avec sa plage et quelques hôtels et restaurants ; la
plage est moyenne mais nous avons déjeuné deux fois
dans une taverne très sympathique (voir page resto). C'est
à Kato Katelios que nous avons observé avec stupeur un
couple d'allemands passer plusieurs heures en plein soleil sans
bouger autrement que pour lever une chope de bière
(renouvelée). Comment faisaient-ils ? Nous étions
obligés de rester à l'ombre sans boire d'alcool pour
tenir le coup ; un entrainement tout au long de l'année ?
Plage de LOURDES ou LOURDATA (à droite) : grande plage aménagée avec parasols, de sable plus grossier et de galets où le fond descend rapidement. Le village est lui même très aménagé pour les vacanciers. Plage de TRAPEZAKI : petite plage de sable très fin dans le genre de KAMINIA où plein de grecs font en famille ; très agréable également.
Plage de ST THOMAS (à gauche) : plusieurs
criques avec un peu de sable et un peu de béton pour permettre
l'accès à la mer : très agréable, eau
très claire, peu de monde ; on peut laisser sa voiture sur le
parking près de la petite église et finir à pied
(mais ça monte dur au retour !).
Plage de MAKRIS GIALOS (à droite) : grande plage
très aménagée pleine de monde et de parasols (si
vous ne le croyez pas regardez la photo) : on se croirait sur la
côte d'azur ; pour nous ce n'est pas l'endroit idéal. Le
fond descend doucement donc bon pour les petits enfants. On peut si
on est parmi les premiers arrivés laisser sa voiture à
l'ombre des pins. Début juillet c'était encore
supportable mais ensuite ? En remontant on arrive à LASSI
où nous ne sommes pas restés ; en fait à partir
de MAKRIS et PLATIS GIALOS il y a trop de monde à notre
goût ça ressemble trop à la côte d'azur
française en août.
Dans le secteur sud d'autres choses à voir comme le château fort vénitien de St Georges près de PERATATA. Evidemment il faut monter un peu à pied et en juillet il fait chaud (amener de l'eau). De là haut on a une vue superbe sur l'île en particulier sur Argostoli et Lixouri. En redescendant il y a bien sur des cafés où on est quasiment obligé de s'arrêter pour se rafraichir.
A
l'est d' Argostoli le monastère de ST Gérasime (sur la
photo son campanile), halte très agréable au calme dans
la campagne avec de jolis jardins bien aménagés. On
voit un vénérable platane qui aurait été
planté par le saint lui-même au 16ème
siècle. Et en dessous du platane plein de
vénérables mégots de cigarettes jetés
là par de vénérables C... qui ignorent l'usage
des poubelles. Et puis juste à côté du
monastère la coopérative des vignerons qui produisent
le Robola, vin célèbre de Céphalonie (pas mal du
tout c'est un vin blanc assez léger qui ne fait pas mal
à la tête, il y en a de différentes
catégories à des prix différents). Dans le
secteur également le massif de l'Enos qui culmine à
1620 m d'altitude ; c'est un moyen d'avoir de l'air frais ! Mais pour
arriver au sommet la route d'abord asphaltée devient une piste
à n'aborder qu'en 4x4 à mon avis.
au sud de Sami en venant de Poros on peut visiter la
grotte de DROGARATI (photo de droite), qui permet encore un moment de
fraîcheur. La visite se fait en individuel (on vous
prévient que ça glisse à l'intérieur) et
la partie visitable est assez réduite ; une grande salle
où l'on donne des concerts et des galeries d'accès
à droite et à gauche. Attention : malheureusement la
visite n'est pas possible pour les personnes à mobilité
réduite.
A côté de Sami, à Karavomylos se trouve le lac souterrain de MELISSANI. La visite est intéressante à condition d'y aller quand il y a peu de monde. Le système d'attente organisé montre que ce n'est pas toujours le cas (il y a 6 barques simultanées possibles). Nous y avons été le matin de bonne heure et c'était très agréable. Notre rameur donnait des explications en grec et en anglais mais son anglais était incompréhensible du fait de son accent, il est péférable de lire le guide avant de partir ; il vous proposera de vous prendre en photo avec votre conjoint si vous le désirez. Le principal attrait du lac est la couleur de son eau qui change avec les rayons du soleil puisque la voûte s'est effondrée et laisse passer la lumière ; un partie du lac a gardé sa couverture et les couleurs sont donc différentes. Les organisateurs ont bien prévu la visite puisqu'en remontant vous êtes obligés de passer par la boutique de souvenirs/cartes postales ! pas d'échappatoire possible et bien entendu beaucoup se laissent tenter.
Nous avons séjourné à l'
hôtel ATHINA beach à Karavomilos. A Sami comme à
Agia Efimia plein d'italiens ! Deux causes principales : les
événements qui s'y sont déroulés pendant
la deuxième guerre (c'est principalement sur la plage
d'Antisamos qu'ont été tournées des
scènes du film "Capitaine Corelli" et à Sami comme
à Agia Efimia un café de ce nom (même
propriètaire, même décoration) est là pour
le rappeler, avec photos et dédicaces de toute l'équipe
qui était là en 2000). D'autre part comme nous l'a
confié le patron de l'hôtel (qui parle très bien
italien, bien anglais et pas du tout français) un ferry direct
relie Brindisi à Sami ; à Sami un panneau rappelle
qu'il y a un monument aux "caduti" italiens dans la ville
d'Argostoli. Sur la photo la baie de Sami vue de la route qui monte
vers Antisamos.
La plage de Sami n'est pas extraordinaire : des galets entre Sami et Karavomilos et d'autres galets en sortant de Sami pour monter vers Antisamos. Attention : si la route vers Antisamos est assez bonne, il y a beaucoup de pierres qui dévalent de la falaise, roulez lentement.
La baie d' Antisamos est absolument superbe et l'eau a de multiples couleurs dont un bleu sombre qui rappelle celui de la caldeira de Santorin. Comme tout le monde arrêtez vous en haut avant d'y descendre pour admirer ... En bas un parking a été aménagé et malheureusement un bar de plage hurle sa musique débile et vous casse les oreilles ; impossible d'être au calme. La plage elle même est faite de gros galets et entrer et sortir de l'eau sans chaussures est difficile : ça fait mal aux pieds !
La baie de SAMI est assez agréable et étendue ; pas mal de restaurants et cafés le long de la mer. Mais nous avons préféré le village d'Agia Efimia dont le port est beaucoup plus sympathique, même s'il y a un peu de monde. Par hasard nous nous sommes retrouvés à Agia Efimia le soir de la fête communale : fanfare, procession d'icônes avec les prètres, foule de suiveurs associés à la police et à l'armée comme toujours. Grand barbecue organisé sur le port et beaucoup de monde dans les autres restaurants ; les autres soirs la ville était beaucoup plus calme. Pour ceux qui seraient intéressés la fête communale est donc le 11 juillet.
Entre Sami et Agia Efimia beaucoup de petites criques
mais les places sont chères ! arrivez de bonne heure ; en
particulier Agia Paraskevi est très très remplie. Les
plages aux abords même d'Agia Efimia sont assez sympathiques :
rochers, galets et eau transparente mais pas beaucoup de place.
D'abord la fameuse plage de MYRTOS qu'on gagne très rapidement de Agia Efimia ; la
route est bonne et descend en lacets vers THE plage. Vue magnifique
sur les bleus de l'eau ... La plage de Myrtos est en fait assez
dangereuse : elle descend très vite mais il y a souvent des
vagues et les galets empèchent de remonter facilement. Par
exemple ce 13 juillet on avait hissé le drapeau rouge et
même au bord il fallait faire attention aux vagues. Un autre
jour avec moins de vagues j'ai pu m'y baigner mais la remontée
vers la plage est rendue difficile par les galets, beaucoup portent
des chaussures en plastique et cette plage n'est pas pour les petits
enfants. Un petit parking est aménagé avec certaines
places à l'ombre de la falaise. MYRTOS on la prend en photos
du côté nord (c'est la plus répandue) ou du
côté sud. C'est sur ce côté sud que nous
avons eu la chance de voir un voltigeur des airs qui s'amusait
à passer et repasser au dessus de nous en nous parlant ; un
spectacle gratuit très impressionnant.
La route de Myrtos à Assos est fantastique : à flanc de falaise elle offre des paysages superbes. L'arrivée au dessus de Assos est elle même magnifique. On descend à Assos par une route en lacets qui est par moment très défoncée.
Le village d'Assos est situé dans un endroit magnifique (le plus beau de l'île pour moi). Un petit port, quelques maisons et hôtels au dessus d'une petite plage. De l'autre côté vers la péninsule une autre plage et une grimpette vers la citadelle. Comme à Santorin, le soir c'est la montée vers la citadelle pour voir le coucher de soleil ; les courageux montent à pied mais beaucoup prennent la voiture sur la piste de terre. Comme la terre est blanchâtre tous les végétaux le long de la route sont recouverts d'une pellicule de poussière blanche et donnent un aspect curieux, presque mort à la végétation. Pour moi on devrait interdire cette route à la circulation et permettre uniquement le passage des piètons mais vous connaissez les grecs, ils prennent leur voiture pour aller n'importe où. Nous avons fait la montée vers la forteresse à 19 h et il faisait encore chaud, ne tentez surtout pas la montée en plein après midi !
Nous avons logé à la pension GERANIA,
très bien située au milieu des fleurs d'un jardin,
à côté d'un parking (il est difficile de
stationner à Assos en saison) et d'un chemin qui descend vers
la place du village. On prend le petit déjeuner sur la pelouse
du jardin et on a la vue sur la citadelle. Seul inconvénient :
la pension est située juste en dessous d'une église
dont les cloches sonnent le dimanche à 7h15 puis 7h 45 (on les
entend très bien).
une plage très agréable tout près de Fiscardo :
EMBLISS ; juste avant Fiscardo à l'ouest, descendre la route
qui est très bonne pour une fois ; généralement
on peut stationner sans trop de difficulté. Plein de grecs en
famille fréquentent cette crique de galets qui ne descend pas
rapidement et est donc propice aux enfants. Des eaux très
claires qui facilitent le snorkeling avec soit du sable soit des
rochers. On voit pas mal de poissons. Nous y reviendrons plusieurs
fois car cette plage est notre préférée dans le
coin.
Juste avant EMBLISS un mystère : un panneau indique "DAFNOUDI BEACH 2 kms" juste devant une taverne ; nous suivons donc la route asphaltée qui au bout d'un certain temps finit en cul-de-sac. Un seul chemin caillouteux monte vers la gauche mais avec un panneau indiquant "no beach" ; où est donc la plage ? Peut être en contrebas et dissimulée par les arbres mais comme on ne voit pas de chemin elle restera inconnue pour nous . Si un lecteur la connait, qu'il nous explique par où il fallait passer.
Un autre petit coin agréable : la plage d'
ALATIES , un peu plus au sud ouest (elle est bien indiquée
également : toute petite route à gauche en allant vers
Fiskardo dans un village). La route est étroite mais bonne.
Elle se termine sur un parking au bord d'un restaurant. Une toute
petite crique où on voit aussi pas mal de poissons, des galets
et des rochers. Sur cette plage un spectacle étonnant : alors
que je nageais avec mon masque je vois arriver un petit yacht,
d'où descend un canot . Je n'y prend pas garde mais quand il
arrive près de la crique on voit un anglais à la rame
et à l'avant du canot, fièrement campée et
imperturbable une chèvre toute mouillée. Explications
de l'anglais : il a repéché la chèvre
tombée à l'eau un peu plus loin et vient la
déposer au sec. La chèvre trempée qui se tenait
sans bouger sur le canot débarque et se remet de ses
émotions en broutant l'herbe rare au milieu des rochers. A
t-elle retrouvé ses copines ?
On arrive ensuite à Fiskardo. Ce n'est certes pas mon endroit préféré. Le port est envahi en saison par les voiliers de location loués par les anglais en grande majorité (vous me direz c'est normal pour un port) et à l'heure du déjeuner les bateaux font des manoeuvres pour faire des créneaux pour se garer aux emplacements libres. Tout le port est occupé par des cafés et restaurants. Le principal reproche qu'on peut faire à Fiskardo c'est qu'il s'est "ST Tropezisé" ; exemples :
- c'est à Fiskardo que nous avons eu le record du jus d'orange : 4,50 euros au "yacht inn" à côté du restaurant Arpagio.
- un panneau publicitaire pour une location de voiture (Citroen C1) annonce : prix normal (!) : 75 euros par jour !!! et promotion généreuse de 20 % sur le prix qui le laisse quand même bien au dessus du prix "normal"
- il y a une boutique à l'entrée du port qui vend d'assez jolis objets mais à des prix ... un petit bateau porte bougie vendu 39 euros se retrouve à Frikes (Ithaque) à ... 16 euros !
Moralité : si vous achetez quelque chose à Fiskardo sachez que vous paierez le prix fort. Curieusement on peut trouver des restaurants à des prix convenables.
Adroite une photo de Fiskardo prise dans les
années 70, ça a bien changé et c'est normal. Mon
coin préféré à Fiskardo est juste
derrière le port principal et son agitation où on
trouve un jolie petite baie peu construite à part de petits
hôtels/pensions les pieds dans l'eau ; l'endroit est beaucoup
plus calme et agréable (photo de gauche)
la côte de Assos à la baie d'agias Kiriakis en passant par Myrtos est MA-GNI-FIQUE ! la mer a des couleurs turquoises uniques. Le village d'Agia Kiriaki est un tout petit port avec deux tavernes, l'une traditionnelle près du port, l'autre moderne et plus touristique vers l'entrée ; sa plage n'est pas terrible ; on peut se promener après le port et la taverne en montant le chemin le long de la mer mais avec la chaleur c'est difficile !
On peut trouver un peu plus loin une autre petite plage très jolie : VOULI beach (indiquée par un panneau). ATTENTION : la route d'accès est assez étroite et se termine en chemin de terre et en cul-de-sac ; je déconseille l'accès aux camping car. De plus il y a peu de place pour se garer en bout de route et le demi tour est difficile ; lors de notre passage 4 voitures, à partir de 10 ça devient difficile. Malgré tout ça ça reste un très joli coin : jolies criques avec galets et un peu de sable.
La descente vers Argostoli offre évidemment de belles vues. La ville d'Argostoli est assez agréable mais la circulation le long du port peut être difficile le matin. Une grande esplanade le long du port en allant vers le quai des ferries. Ensuite ça devient plus calme et on trouve des coins aménagés sous les pins pour pique niquer au bord de la mer. Plus loin on arrive au fameux phare restauré d' Aghioi Theodoroi. En ville on trouve une rue piétonne avec toutes les boutiques qu'il faut pour dépenser son argent.
ce
n'est pas mon coin préféré de l'île.
Lixouri ne m'a pas emballé. On trouve de belles plages dans le
coin mais qui sont très aménagées et très
fréquentées comme Xi beach avec son sable
rougeâtre ; Megas Lakkos juste à côté a le
même sable rouge mais la plage est plus "sauvage", moins de
constructions et de parasols à louer. A propos le prix moyen
d'un set constitué de deux fauteuils et d'un parasol est de 6
euros pour la journée, mais on trouve aussi parfois 7
euros.
On peut visiter le monastère de Kipoureon, situé un peu au bout du monde perché à flanc de falaise. On y a une vue superbe sur la mer propice à la méditation ; les deux moines très âgés que nous avons salués à l'entrée étaient fort sympathiques. Dans le secteur également le monastère de Koronatou où nous avons été salué d'un "chronia polla' par le prètre qui buvait le café avec des religieuses.