Arrivée à l'aéroport un peu en retard puisque départ en retard. Aucune difficulté pour avoir un taxi ; le trajet de l'aéroport jusqu'à notre hôtel Lato nous a coûté 8 euros. Cet hôtel est vraiment très bien si on peut payer le prix demandé (87 euros pour une chambre "supérieure" c'est à dire plus grande, en payant d'avance pour avoir un prix plus bas). Il est préférable de passer directement par l'hôtel pour négocier un prix plutôt que par une centrale de réservation.
A
l'arrivée un cadeau nous attendait dans la chambre : petits
feuilletés au miel et raki, ça fait plaisir quand on
arrive un peu tard et qu'on a un petit creux. Le balcon de notre
chambre dominait le port. Nous avons eu un temps très chaud
avec heureusement pas mal de vent pour nous rafraîchir.
Contrairement à ce que j'avais prévu, même le
soir après le coucher du soleil il faisait toujours un temps
très doux. Finalement passer un jour ou deux à
Héraklion est assez agréable; cette ville n'a pas la
cote et c'est vrai qu'elle n'a pas comme Hania ou Rethymnon de vieux
quartiers où flaner, et son port est loin d'être aussi
beau que les deux autres. Mais elle a quelques atouts : sa longue
jetée où se promener, son musée qui est
maintenant ouvert en totalité (nous n'y sommes pas
allés car il faisait trop beau pour rester enfermés),
ses quartiers populeux (touristes et grecs) dans le secteur de la
fontaine morosini. Le soir il y a foule dans certains quartiers
où les bars sont légions, de bons restaurants
également; nous nous y sommes promenés un mercredi soir
et il y avait beaucoup de jeunes dans ces bars. Nous avons failli
voir Tzipras qui avait un grand meeting le soir de notre
départ de la ville, mais nous n'aurions rien compris aux
discours (les élections avaient lieu le dimanche 20
septembre). Sur la grand place située près du
musée plusieurs partis ont dressé un barnum dans le
cadre du rush final. Pour ceux qui voudraient voir la fontaine turque
et la fontaine Bembo (après le marché) c'est
raté car elles sont inaccessibles (et la deuxième est
masquée) à cause de grands travaux de réfection
du sol aux alentours; enfin travaux ... personne au travail ce jour
là; comme souvent en Grèce des travaux sont
commencés mais on ne voit personne sur le chantier.
Nous avons été voir la tombe de Kazantzakis (grand écrivain qui a écrit par exemple Zorba), très sobre mais située sur un bastion de l'ancien rempart, dominant la ville. Comme épitaphe "je ne désire rien, je n'ai peur de rien, je suis libre".
Si comme nous au retour vous avez deux heures à meubler, je vous conseille la visite du Cretaquarium, situé tout au bord de la mer entre Gouves et Gournes; il est très bien indiqué sur la route principale (new national road) et il a un très grand parking qui laisse supposer qu'il peut recevoir beaucoup de monde (dans ce cas il doit être à fuir). Heureusement pour nous on ne se marchait pas sur les pieds et la visite fût très agréable (coût: 9 euros). De grands aquariums (le plus grand fait 600 000 litres) bien mis en valeur dans la pénombre, des étiquettes éclairées donnant le nom des poissons en x langues (quand la lumière fonctionne), une musique zen très agréable, on peut passer beaucoup de temps à regarder nager les poissons.