septembre 2015 : Heraklion

 

 Arrivée à l'aéroport un peu en retard puisque départ en retard. Aucune difficulté pour avoir un taxi ; le trajet de l'aéroport jusqu'à notre hôtel Lato nous a coûté 8 euros. Cet hôtel est vraiment très bien si on peut payer le prix demandé (87 euros pour une chambre "supérieure" c'est à dire plus grande, en payant d'avance pour avoir un prix plus bas). Il est préférable de passer directement par l'hôtel pour négocier un prix plutôt que par une centrale de réservation.

A l'arrivée un cadeau nous attendait dans la chambre : petits feuilletés au miel et raki, ça fait plaisir quand on arrive un peu tard et qu'on a un petit creux. Le balcon de notre chambre dominait le port. Nous avons eu un temps très chaud avec heureusement pas mal de vent pour nous rafraîchir. Contrairement à ce que j'avais prévu, même le soir après le coucher du soleil il faisait toujours un temps très doux. Finalement passer un jour ou deux à Héraklion est assez agréable; cette ville n'a pas la cote et c'est vrai qu'elle n'a pas comme Hania ou Rethymnon de vieux quartiers où flaner, et son port est loin d'être aussi beau que les deux autres. Mais elle a quelques atouts : sa longue jetée où se promener, son musée qui est maintenant ouvert en totalité (nous n'y sommes pas allés car il faisait trop beau pour rester enfermés), ses quartiers populeux (touristes et grecs) dans le secteur de la fontaine morosini. Le soir il y a foule dans certains quartiers où les bars sont légions, de bons restaurants également; nous nous y sommes promenés un mercredi soir et il y avait beaucoup de jeunes dans ces bars. Nous avons failli voir Tzipras qui avait un grand meeting le soir de notre départ de la ville, mais nous n'aurions rien compris aux discours (les élections avaient lieu le dimanche 20 septembre). Sur la grand place située près du musée plusieurs partis ont dressé un barnum dans le cadre du rush final. Pour ceux qui voudraient voir la fontaine turque et la fontaine Bembo (après le marché) c'est raté car elles sont inaccessibles (et la deuxième est masquée) à cause de grands travaux de réfection du sol aux alentours; enfin travaux ... personne au travail ce jour là; comme souvent en Grèce des travaux sont commencés mais on ne voit personne sur le chantier.

Nous avons été voir la tombe de Kazantzakis (grand écrivain qui a écrit par exemple Zorba), très sobre mais située sur un bastion de l'ancien rempart, dominant la ville. Comme épitaphe "je ne désire rien, je n'ai peur de rien, je suis libre".

Si comme nous au retour vous avez deux heures à meubler, je vous conseille la visite du Cretaquarium, situé tout au bord de la mer entre Gouves et Gournes; il est très bien indiqué sur la route principale (new national road) et il a un très grand parking qui laisse supposer qu'il peut recevoir beaucoup de monde (dans ce cas il doit être à fuir). Heureusement pour nous on ne se marchait pas sur les pieds et la visite fût très agréable (coût: 9 euros). De grands aquariums (le plus grand fait 600 000 litres) bien mis en valeur dans la pénombre, des étiquettes éclairées donnant le nom des poissons en x langues (quand la lumière fonctionne), une musique zen très agréable, on peut passer beaucoup de temps à regarder nager les poissons.

  

 

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