Rhodes est divisée en deux parties : la
ville moderne qui n'a guère d'intérêt : bruyante
et très animée comme toujours en Grece et la ville
fortifiée qui mérite un séjour. Rhodes est divisée en deux parties : la
ville moderne qui n'a guère d'intérêt : bruyante
et très animée comme toujours en Grece et la ville
fortifiée qui mérite un séjour.
Cette vieille ville est ceinturée d'une double série
de remparts, percés de quelques portes qui permettent
l'accès dont la porte Koskinou déja citée en
page précédente, la porte d 'Amboise ( à gauche)
et la porte Athanase (à droite).
Le port de commerce situé juste à
côté de la vieille ville permet d'accueillir les gros
paquebots qui déversent des flots de touristes ; juste au
dessus le port de Mandraki regroupe les bateaux qui permettent
d'aller dans les îles voisines. L'entrée est
gardée par le fameux couple de la biche et du cerf , symbole
de la ville que l'on retrouve partout, y compris sur les plaques
d'égout ! Le port de Mandraki mérite une petite visite
et il est agréable de se promener le long de la jetée
qui mène au fort St Nicolas, peu encombrée en cette
période. Le soir vous vous ferez accoster par les marins qui
vous proposent des billets pour aller le lendemain dans les
îles voisines ou à Lindos ; certains des navires sont
des mini-ferries, qui permettent tout juste d'embarquer une ou deux
voitures.
Le musée archéologique est situé
dans l'ancien hôpital des chevaliers. Intéressant
à visiter à la fois pour le musée mais aussi
pour le bâtiment en lui-même et les reliques du
passé des chevaliers de ST Jean. Notamment dans cette grande
salle les pierres tombales avec les armoiries des chevaliers. A voir
au musée évidemment la célèbre Aphrodite
et la statue d' Hélios. Comme nous avons fait notre visite le
28 octobre, jour de la fête nationale (enfin de l'une des
deux), la visite était gratuite ; par contre il fallait bien
payer pour visiter le palais des grands maîtres.
Le palais des grands maîtres est monumental ;
il a été reconstruit par les Italiens. Beaucoup de
belles mosaiques amenées de l'île de Kos., des
pièces gigantesques avec un ameublement superbe pour qui aime
l'ancien et le monumental, et une belle cour intérieure. Le
jour de notre visite les touristes français sortis d'un
paquebot se succédaient par vagues devant et derrière
nous ; avantage : visite guidée gratuite en français,
inconvénient : on n'aime pas la foule, surtout dans l'espace
clos des pièces du château, même si elles sont
très grandes. Nous nous sommes donc débrouillés
pour nous isoler de nos compatriotes. Si vous ne devez faire qu'une
visite, préférez le musée à ce
palais.
Les vieilles rues pavées (comme la rue
Pythagorou à gauche) et en particulier la
célèbre rue des chevaliers (à droite) . Dans
cette rue vous verrez les anciennes "maisons" des chevaliers par
nationalité ; celle des français est la plus grande ;
c'est normal car les français étaient les plus nombreux
dans l'ordre, ce qui explique que la plupart des grands maîtres
furent français. Promenez-vous de préférence
l'après midi, il y a moins de monde. Un détail qui
montre qu'il ne pleut pas souvent à Rhodes : au milieu des
petites rues se trouvent des bouches d'égout qui pour la
commodité des élégantes en talons étaient
toutes recouvertes de cartons ou autres tapis en cette fin
octobre.
Et puis des boutiques par dizaines qui vendent tout ce qui peut tenter les touristes de toutes nationalités. Je vous indique deux adresses où nous avons acheté des bijoux en argent : dans Protogenous : ARGENTO au numéro 12 et RHODOS SILVER au numéro 22. Bien entendu il faut marchander et si vous payez en liquide vous aurez une réduction bien supérieure.
Conseil : partez visiter le musée, le palais ou
la rue des chevaliers le plus tôt possible, avant que les
touristes soient sortis des paquebots (voir un exemple curieusement
décoré à Gauche). Ensuite dans la matinée
les rues sont pleines de gens qui font leurs emplettes, et
l'après midi et le soir les rues redeviennent presques
désertes (en cette fin octobre), le paquebot ayanr fait le
plein de passagers. D'une manière générale les
touristes qui visitent Rhodes semblent assez fortunés : pas
mal de boutiques haut de gamme (bijouterie or, fourrures ...). Un
exemple de prix : place Hippocratous, qui doit être le coin le
plus fréquenté, en bas de la principale rue
commerçante, pour deux jus de fruits frais, certes de bonne
taille, 14 euros ! Un aspect très très
désagréable : le racolage systématique des
serveurs vraiment pénible, en particulier quand midi approche.
Sur cette place Hippocratous, les terrasses de café sont
serrées, les fauteuils concurrents se touchent et j'ai
été invité à m'assoir par les deux
serveurs concurrents en même temps, ce qui m'a incité
à leur demander combien ils m'offraient pour m'avoir comme
client, l'un a souri , l'autre pas. Devinez où j'ai
été ? Ce serveur parlait un peu l'anglais et quand il a
su que nous étions français n'a eu de cesse de nous
parler de Monaco ou il a fait un séjour en partant d'Allemagne
où il a habité un temps. Pour lui Monaco c'est le top.
Vous pouvez également visiter le site de l'ancienne acropole, avec un théatre restauré, un stade et ce qui reste du temple d'appolon. Vous pouvez faire la ballade à pied en partant de la vieille ville, ce n'est pas trop loin.
Nous vous indiquons le loueur chez qui nous avons loué une Nissan Micra (état impeccable) : BUTTERFLY, 75 rue Diakou dans la ville moderne mais près de la porte d' Amboise. L'intérêt si vous logez dans la viieille ville, c'est que vous n'avez pas trop de kms à faire après avoir rendu la voiture (ils parlent anglais). Prix : 25 euros pour une journée, 45 pour deux. Au delà à vous de voir.
A Rhodes il est très amusant d'essayer de parler grec, avec les quelques phrases ou mots que je connais ; en effet la quasi totailité des touristes ne font aucun effort et parlent anglais, donc quand un touriste se met à parler grec avec un accent que je suppose amusant, ça leur plait beaucoup. Le problème c'est que lorsqu'on commence à parler grec, il répondent de même et là une seule solution, la phrase magique "then katalaveno" (je ne comprends pas). Mais je vous conseille sur Rhodes encore plus qu'ailleurs d'essayer de parler un peu grec, vous vous distinguerez de la masse.
