Tinos en avril 2008

Pour aller de Mykonos à Tinos c'est très simple et ça coûte par exemple 5 euros avec alpha ferries ; on peut prendre ses billets sur le port. Le même bateau va jusqu' à Rafina et pour ce trajet c'est 22 euros. Ces ferries partent du vieux port de Mykonos; attention certains autres comme les rapides peuvent partir du nouveau port.

Nous avions retenu chez Vidalis studio à Kionia qui est en bord de mer à 3 ou 4 kms de Chora. Comme prévu le patron, Sotiris est là avec un panneau portant notre nom et il nous embarque dans son mini bus. Il est désolé de dire qu'il ne parle pas français (en fait il le comprend) et pas du tout anglais. Nous arrivons aux studios Vidalis, dans un superbe jardin plein de fleurs. L'épouse de Sotiris, Katerina nous accueille dans un français impeccable et nous propose thé, café et petits gâteaux. Nous commençons à discuter un peu en grec, beaucoup en français ; Sotiris comprend le français mais doit s'exprimer en grec. Ce premier accueil est chaleureux et tout le séjour sera de même : une adresse super à recommander, au calme et dans les fleurs. Sotiris nous a fait visiter tous ses studios, chambres et appartements (jusqu'à 5 personnes) ; il bosse toute la journée et on l'a vu successivement faire du béton, passer la débrousailleuse et arroser les fleurs. Comme nous serons seuls pendant deux jours comme dit Katerina "on est en famille" ; les petits déjeuners sont excellents avec de la confiture de mirabelles maison, dont on nous offrira un pot en partant. L'été leur fils Antonio est présent ; il parle et écrit parfaitement le français et c'est lui qui s'occupe des messages par internet ; leur site (en français aussi) : http://www.vidalishotel.gr/fra.htm

ci dessous quelques photos pour vous donner envie d'y aller

Pour la location de voitures nous sommes allés chez Vidalis qui était un des rares ouverts. Quoi encore Vidalis ? Oui mais aucun rapport de famille avec les loueurs de studio  ; nous avons eu une chevrolet Matiz neuve donc en très bon état ; l'accueil est très bien, en anglais et même un peu en français si on ne parle pas anglais. On vous donne une carte détaillée de l'île très intéressante. Ce loueur a plusieurs bureaux en ville. On était venu nous chercher chez Vidalis (l'autre) après avoir téléphoné en ville.

Je signale également un accès INTERNET chez le photographe/cafetier/restaurateur au début de la rue piétonne qui monte chez l'église, à gauche en haut des escaliers. Il parle français et est très aimable ; seul son magasin était ouvert mais il a ouvert le café pour nous permettre d'aller sur INTERNET. Il nous a dit lui aussi qu'il y a beaucoup de français qui ont acheté une maison sur l'ile.

J'estime que les plages de Tinos ne sont pas super, j'ai vu mieux ailleurs. Son point fort c'est l'intérieur des terres. En ballade du côté des pigeonniers j'ai ressenti une impression de calme et de tranquillité uniquement troublée par un mouton et des grenouilles en rut (pas vis à vis du mouton je vous rasure). Je pense qu'en été on doit pouvoir encore trouver des coins pour être au calme. Nous avons eu un très beau temps à Tinos, uniquement troublé par le vent chaud venant de Syrie qui apporte avec lui une poussière rouge qui obscurcit le ciel. Faisons un peu le tour des visites :

Kardiani (vers l'ouest) est un très joli village avec de petites ruelles qui serpentent et offre un joli point de vue sur la mer ; il mérite le détour. Si vous avez le temps et le courage balladez vous dans ces ruelles à flanc de colline après vous être garés au début du village. Sur la photo de gauche on a un aperçu des deux éléments majeurs de Tinos : une église et un pigeonnier.


En continuant vers le nord on arrive à Pyrgos ; très joli village dédié aux sculpteurs sur marbre, mais ils étaient tous fermés en ce début d'avril. De belles ruelles dans lesquelles on peut s'égarer (ça nous est arrivé !). Notez que Pyrgos doit être très fréquenté car même lors de notre visite nous sommes tombés derrière deux cars de jeunes touristes grecs et dans ces conditions les ruelles risquent d'être moins agréables. Puis tout au nord Panormos : c'est quasiment le seul port en dehors de Chora et il est mignon tout plein comme beaucoup de ces petits ports qu'on aime tous beaucoup.

 

Du côté de Tarabados c'est la spécialité de l'île : les pigeonniers. En pleine nature, au calme en voici un échantillon

Dans ce coin égalemrent pas mal de pigeonniers restaurés dont certains sont maintenant à usage d'habitation. On voit aussi des maisons neuves ou restaurées et plusieurs grecs (dont les Vidalis) nous ont dit qu'il y a beaucoup de français dans le coin qui ont racheté ou construit une maison, dont Christian l'habitué du forum du GDR.

Hélas aussi dans le coin des moulins un échantillon de l'écologie façon grecque : un superbe frigo du 20ème siècle abandonné là par des sagouins, ce genre de spectacle n'est pas rare en Grece.

 Un monastère très intéressant à visiter : celui de Kechrovounio. Il est bâti comme un petit village avec plusieurs églises et des ruelles et offre comme tous les monastères un beau point de vue sur les alentours. A l'entree on nous a donnée une petite photo d'une icône (sainte Pélagie ?).

 

 En pleine nature le petit village de VOLAX se trouve au milieu d'une collection de rochers de toutes tailles y compris de très gros. Il doit faire chaud en été dans ce coin car déja en avril le soleil tapait sur ces rochers. Une seule taverne sur les deux était ouverte, celle apellée Volax dans le centre du village. Pendant que nous étions attablés nous avons eu la surprise de voir passer un touriste russe, et la serveuse de la taverne lui parler en russe !

 

La plage la plus sympa est celle de Kolymbithra, au bout d'une route qui passe entre des cultures. D'abord une grande plage puis à droite une première crique puis d'autres encore ; le coin doit être super en été. En avril il était désert, à part nous il n'y avait qu'une équipe en train de  préparer à grand coup de blanc (la peinture, pas le vin) les studios victoria drouga. Entre parenthèses si on aime la solitude ces locations qui surplombent la mer ont l'air très agréables.

 

  Quelques mots sur Chora : c'est la première fois que je vois un village où il n'y a pratiquement pas de cartes postales à vendre, celles-ci étant remplacées par des icônes, des flacons destinés à recueillir l'eau bénie, et des tas d'objets liés à l'église Panagia Evanghélistria et au culte qui s'y rattache. Cette église est très impressonnante, bâtie pour cela après l'indépendance vis à vis des turcs. On y accède soit par une rue piétonne envahie par les marchands du temple, soit par une route où peuvent monter les voitures ; allez-y à pied quand même c'est plus écolo. L'église est sur deux niveaux ; au premier la grotte miraculeuse ou fut découverte l'icône, des chapelles et une source dont beaucoup recueillent quelques centilitres dans les flacons vendus dans les boutiques à cet effet. Il y a un sens de visite qui indique que l'affluence doit être immense à Pâques et au 15 Août. A ce propos un employé du loueur Vidalis (celui des voitures) nous a dit qu'au 15 août le coin était envahi par des tziganes, il n'avait pas l'air de beaucoup les aimer. Au premier l'église proprement dite, avec la fameuse icône à gauche en entrant. Des tas d'objets plus bizarres les uns que les autres pendent du plafond ; ces ex voto en argent correspondent aux prières des fidèles. Vous pouvez passer un moment à les identifier. Dans le bâtiment d'autres salles abritant des musées ou autres activités mais toutes étaient fermées. Dans le genre profane, un café Dodoni sur le port, à droite en regardant la mer près du parking et des bateaux qui vont à Délos en saison. Excellents glaces comme d'habitude et service aimable. Vous trouverez sur la page restaurants de bonnes adresses, même hors saison car certains restaurants étaient encore fermés, la plupart ouvrant pour Pâques. Le port n'est pas vilain.

 

 

 

 

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