jour 3 : le Pélion : nord est

Portaria - Zagora - Horefto - Aghios Ioannis - Damouhari - Milopotamos

 

Notre itinéraire nous fait partir de Portaria vers l'est et d'abord vers Hania. ATTENTION : toute cette route tourne beaucoup, les passagers sujets au mal des transports souffriront ; inutile de penser rouler à plus de 40 km/h et d'ailleurs pourquoi, il faut profiter du paysage. Toutes les routes sont étroites, mais toutes celles du réseau principal sont en très bon état. Il y a évidemment des pistes en terre où la circulation est plus difficile. C'est la partie du Pélion la plus verte, la plus sauvage, qui offre de très beaux paysages, avec des sources qui font dévaler l'eau le long des routes ; beaucoup d'arbres fruitiers certains déja en fleur.

HANIA est un trou perdu, qui prend de l'importance en hiver à cause de la saison de ski, mais en été, rien à voir ou presque. Ensuite direction de ZAGORA, c'est la partie de route qui tourne le plus ! En allant verz ZAGORA vous remarquerez un triste spectacle : des incendies de forêts ont transformé le paysage et les arbres sont calcinés ; seuls quelques tâches de vert par ci par là; heureusement plus on va vers ZAGORA et plus le paysage verdit, les incendies ont été assez limités. Pour aller à ZAGORA, ne pas se tromper, à un carrefour il faut prendre à gauche, la route de droite conduit à TSANGARADA.

ZAGORA est un petit village typique du coin, les rues sont très étroites. Un peu avant le village un torrent qui dévale les pentes et passe sous la route (photo de gauche) ; arrivé à ZAGORA on peut continuer vers le nord et aller vers POURI, mais nous préférons aller vers la plage d' HOREFTO.


 

Encore une toute petite route qui tourne beaucoup. HOREFTO offre une très belle plage de sable très vaste, peut être la plus grande du Pélion. Personne sur la plage en cette saison et peu de gens en bord de mer. Assez peu développée touristiquement, peut être parce que la route pour y aller est assez longue ; de plus pour en partir, et aller vers le sud, il n'y a qu'une piste en terre et nous préférons repartir vers ZAGORA pour prendre une autre route bitumée vers AGHIOS IOANNIS.


Ce village est bati en bord de mer avec une grande plage de galets, et pas mal d 'hôtels et de chambres à louer. L'affluence doit être forte en été. En avril très peu de restaurants ouverts, nous n'en verrons que deux. Nous déjeunerons dans l'un d'entre eux (AKTI) dont le patron est de train de refaire les peintures de la porte ; très agréable déjeuner face à la mer et très bon accueil.


Nous remontons ensuite vers TSANGARADA, pour repartir vers la mer à DAMOUHARI encore une fois par une toute petite route. En cette saison avec très peu de circulation on se demande toujours si on a bien pris le bon chemin . DAMOUHARI est un tout petit village en cul de sac. Une fois arrivé au bout de la route, il faut se garer sur le petit parking (il n'y a que nous ce jour là) et on descend à pied par le chemin de gauche. On arrive alors dans la première partie du village, avec un hôtel juste en face de la première plage. Nous saluons un ouvrier en train de travailler à la réfection annuelle de l'hôtel et nous admirons la vue : à droite un piton rocheux qui sépare la baie en deux, quelques barques et une petite plage de galets. En continuant sur la droite on arrive sur la plage principale : un coin superbe. Vous pouvez vous arrêter le long de cette petite plage de galets, ou prendre à droite et monter via un petit pont sur le rocher à droite ; de là on a une vue superbe sur la baie. On peut ensuite continuer le long de la roche par un chemin piétonnier (je ne l'ai pas pris et me suis arrêté en cours de route, en filmant les deus seules personnes visibles au bord de la plage, mon épouse et une vieille dame en train de trier une énorme récolte de pissenlits).

 

Ensuite départ vers la plus belle des plages du Pélion (avis personnel), déja vue en 2000 : MILOPOTAMOS . Plage toujours aussi belle, séparée en deux par un rocher dans lequel un trou permet de passer d'un côté à l'autre. Des eaux d'une couleur extraordinaire : du vert, du turquoise, du bleu ... Evidemment en cette saison personne sur la plage, juste une petite famille qui arrivera au moment où nous partons. Les vestiges de l'occupation estivale sont là : un restaurant en haut près du parking (la route est en cul de sac), et des aménagements sur la plage : buvette rustique et douches. Quel plaisir de rester seuls sur le sable dans ce site magnifique.

Il sera temps ensuite de repartir vers PORTARIA par le même chemin, qui tourne beaucoup mais qui est plus direct. Pour aller à VOLOS il est possible de passer par MILIES ou par la côte ouest.

 

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